Tout sur tout. [PV. Briac]

Je marchais d’un pas rapide vers un bâtiment plus petit et en retrait par rapport aux autres structures du lycée ; la maison des lycéens. Je ne m’y rendais qu’en cas extrêmes, lorsque je n’avais pas appris quelque chose d’intéressant depuis quelques jours sur les étudiants ou même les profs. La raison qui me poussait à y aller le moins possible était très simple, les élèves s’y trouvant étaient trop différents de moi. Des filles hystériques, des garçons boutonneux, des no-life scotchés devant les écrans d’ordinateurs et des rejetés de la société. Et pourtant toutes ces personnes totalement différentes les unes des autres avaient comme un lien qui les unissait tous, qui donnait au lieu une convivialité et une bonne humeur hors paire. Ils ressemblaient à un énorme groupe d’amis tous solidaires où ils connaissaient les problèmes de chacun sans en jouer et en les respectant. Ce lieux pouvait avoir un certain attrait pour toute personne n’ayant pas envie de faire marcher son cerveau et ressentant le besoin d’être entouré d’une bande de joyeux lurons, ce qui n’était évidemment pas mon cas. Moi je les méprisais, mais j’avais un certain intérêt à venir ici. Ces élèves avaient toujours tendance à oublier qu’ils n’étaient pas dans un cercle fermé, ils laissaient donc échapper un bon nombre de petits secrets qu’ils ne partageaient qu’entre eux, et qui se trouvaient fort intéressant. Il suffisait de savoir écouter et d’observer, ce qui ne me posait aucun problème.
J’ouvrais la porte du local, puis entrais d’un pas déterminé. Comme d’habitude tout était sans dessus dessous. Deux élèves qui devaient très certainement s’occuper du ménage préférait faire un combat de sabre laser avec des manches à balais. Il flottait dans l’air une légère odeur de renfermé et de poussière. De plus un brouhaha incessant agitait la pièce, perturbé quelques fois par des rires stridents d’un groupe de fille agglutiné autour d’un radiateur, alors qu’il faisait beau et que la température était étouffante.

*Mon dieu, heureusement que je viens pour une noble cause, sinon je retournerais dehors illico.*

Je me frayais un chemin à travers les groupes d’amis, avant d’arriver à une table où une multitude de revues étaient éparpillés. J’en pris une au hasard et m’installais rapidement dans un coin de la pièce où je pouvais tout observer discrètement sans me faire repérer. J’ouvrais le magazine et regardais le sommaire distraitement.
*Public, mince, je l’ai déjà lu...aucune importance je ne suis pas là pour ça.*
Je feuilletais les pages faisant semblant de m’y intéresser, tout en prêtant l’oreille aux conversations environnantes.
Une jeune fille blonde parlait avec animation à ses amies non loin de moi, je me concentrais pour ne pas perdre un mot de ce qu’elle disait.
-...et ce prof de sport, je ne sais plus comment il s’appelle, a tabasser l’élève en le rouant de coups de pieds, alors que le gamin était au sol.

*Mr Welber. Et il a reçut une lettre de convocation du ministère de la justice hier matin, le priant de se rendre au palais de justice dans un mois et demi. Je suis déjà au courant !*

Je ne pus m’empêcher d’être déçue. En même temps ça ne faisait que 5 minutes que j’étais là. Je pouvais encore apprendre un scoop aujourd’hui.

La chance semblait de mon côté. Je n’eu besoins d’attendre que quelques minutes avant que la providence intervienne. La porte de le M.D.L s’ouvrit, laissant entrer une bouffé d’air frais venant du dehors, ainsi qu’un élève un peu particulier. Ça ne faisait qu’une semaine que Briac était entré au lycée et il avait déjà su faire parler de lui. Je n’avais pas réussi à lui parler depuis qu’il était arrivé, mais j’avais pris soin de l’étudier et de me renseigner auprès de certaines personnes de sa classe. Je savais déjà que c’était un gosse de riche car il venait tout les matins en voitures luxueuses, presque toujours différentes. C’était aussi un surdoué, il avait 13 ans et déjà en classe de seconde, ce qui était dans un sens un peu flippant. Il n’aimait pas parler non plus, exposer sa vie n’avait pas l’air de l’intéresser, pourtant j’avais bien l’intention de l’interroger, je ne pouvais pas perdre une occasion pareille d’en savoir plus sur lui et de savoir précisément pourquoi il avait choisi ce lycée plutôt qu’un autre plus adapté aux monstres de son espèce.
Je remarquais que je n’étais pas la seule à le fixer intensément. Les conversations avaient diminués et lorsque le gamin entra dans la salle et se dirigea prestement vers un ordi de libre, une vingtaine de paire d’yeux le suivirent.
Il s’assit devant l’écran et commença à pianoté sur le clavier à toute vitesse. Les conversations aux alentours reprirent de plus belles. Quelques élèves ne pouvaient s’empêcher de lui lancer encore des regards étonnés, mais personne n’osa aller lui parler.
J’hésitais. Devais-je plutôt attendre qu’il ai fini ce qu’il faisait avant de l’aborder, ou alors y aller directement ?

*Tu n’auras peut être pas l’occasion de lui parler avant un bout de temps.*

Je me levais discrètement puis me dirigeais vers le gosse en reposant le magazine people sur la table en passant. Je m’approchais assez rapidement et lorsque je fus à sa hauteur j’émis en toussotement pour qu’il m’entende.
Il releva son regard vers moi mais au lieu d’y voir de l’étonnement, ses yeux exprimaient une certaine supériorité qui me déplut immédiatement.

*Eh bien voilà quelqu’un qui ne se prend par pour n’importe qui.*

J’affichais un sourire amical sur mon visage et lui tendis la main.

-Je m’appelle Kathy, et toi je suppose que tu es Briac ?

Il ne répondit pas tout de suite, il se contentait de m’observer avec cet air de dédain qui me donnait une sérieuse envie de le remettre à sa place.

*Bon, il a perdu sa langue ou quoi ?*

Il fini par me répondre mais d’une telle manière que j’avais l’impression que je l’agaçais sérieux.

- Tu supposes bien. Je suis en effet Briac Delseil. On peut savoir ce que tu me veux ?

Il m’irritait.

*Un vrai péteux, super ! Mais pour qui il se prend ?*

Je ne me départis pas de mon sourire et je lui répondis naturellement.

- Oh rien de mal, rassure-toi.

Je l’observais plus attentivement. Il était tendu à l’extrême les poings sérés et un regard dur. Il se méfiait de moi.

*Il m’exaspère... ce qui me donne envie de le ridiculiser.*

Je jetais un bref regard autour de moi, remarquant soudain qu’il n’y avait plus aucun bruit. Tout le monde connaissait plus ou moins ma réputation, et ce n’était jamais innocent lorsque je parlais à quelqu’un. Les autres devaient sûrement attendre de voir si ce minus allait me remettre à ma place, je ne comptais pas me laisser faire.

-Alors-tu arrive à t’intégrer facilement ?

C’était une question simple et sans piège, il fallait mieux commencer doucement avec lui, il était loin d’être bête. Je fixais son écran d’ordinateur.

-Oh, de la physique si tu as besoin d’aide n’hésites pas à me demander, je me débrouille assez bien en cours.

Je le fixais dans les yeux, son regard avait quelque chose de bizarre, j’avais l’impression qu’il voyait très clair dans mon petit jeu.

*Eh bien, ça va pas être de la tarte*.

Briac réfléchit un petit moment, semblant peser le pour ou le contre sur ce qu’il pouvait me dire.

*Il va me mentir à coup sur.*

- M’intégrer ? Pourquoi faire ? Je n’en vois pas l’intérêt désolé.

*Et voilà, qu’est-ce que j’avais dit ?*

Il ne m’avait évidemment pas convaincue. Il y a toujours un intérêt à s’intégrer. Parce que l’on n’aime pas être seul, que l’on a un besoin de reconnaissance, ou encore pour se fondre dans la masse, ou comme moi pour exercer mon passe temps favori. Seule une personne complètement dérangé peut réellement tenir ce propos en le pensant réellement, et je doutais fortement que Briac est un problème, excepté le fait qu’être surdoué est quand même étrange.

- Désolé mais je ne vois pas l’intérêt de ton aide. Je me débrouille très bien seul et je n’accepte jamais l’aide d’une autre personne. D’ailleurs je doute que tu puisses suivre ce que je fais si tu essayais de m’expliquer quelque chose. Autre chose ou je peux recommencer à travailler ?

Je m’efforçais de ne pas perdre mon sourire, pour être sur qu’il ne remarque pas que je n’avais qu’une envie, le gifler, je me retournais pour prendre une chaise. Je la plaçais juste à côté de lui. Puis étant sur d’avoir retrouvé mon semblant de bonne humeur devant lui je le regardais de nouveau en face. Il faisait semblant de s’être désintéressé de moi en fixant son écran d’ordinateur. Ça ne m’empêcha pas de m’expliquer.

-Je suis désolée, je ne voulais pas t’embêter ou quoi que ce soit. En général ce n’est pas facile de s’acclimater rapidement à une nouvelle vie, j’étais juste curieuse de savoir comment tu t’en sortais. Et puis tu as raison pour les cours je ne pense pas être aussi forte que toi, après tout tu n’as pas sauté des classes pour rien !

Je m’autorisais un petit rire histoire de me laisser le temps de réfléchir comment j’allais pouvoir tourner la situation à mon avantage. Il m’énervait à refuser de me regarder, comme si je parlais à un mur.

-En fait je suis plutôt étonnée que tu me dises que tu n’as pas cherché à t’intégrer, moi j’ai eu l’impression que tu ne t’en sortais pas si mal que ça.

J’avais réussi à capter son attention puisqu’il daigna enfin poser un regard sur moi. Je me régalais à l’avance de ce que j’allais lui dire.

-Tu avais l’air de bien t’entendre avec Eva Coldera !

Briac fut exaspérer quand il entendit le bruit de chaise qu’on placé à côtés de la sienne. Il se doutait que c’était Kathy qui se plaçait à côtés d’elle visiblement elle se fichait comme d’une guigne de l’énerver au plus haut point. Il décida de ne pas lui accorder d’attention se concentrant sur sa lecture. Il était plongé dans ses réflexions quand il entendit la jeune fille revenir à la charge.

Il ‘écouta d’une oreille distraire et leva les yeux au ciel, s’acclimater à une nouvelle vie. Il était venu ici de son plein gré pour fuir sa vie d’avant et les disputes que cela entraîner. De plus, sa vie n’avait pas vraiment changé, il était toujours aussi riche et aussi surdoué. Alors, on pouvait pas dire que sa vie est extrêmement changé, il avait juste changé de ville et ne s’en porter pas plus mal.

Quand il entendit la suite après qu’elle est rit, il tourna la tête les sourcils froncés. Il avait réussit à s’intégrer, bah tiens. Première nouvelle du siècle, la seule personne à qui il avait parlé c’était Eva, les autres ils les avaient proprement envoyez sur les roses. Il se demanda tout à coup si sa camarade ne l’avait pas vu discuter avec la jeune Coldera et il s’en inquiéta un peu. Ses craintes furent fondées quand il entendit la suite. Il haussa un peu les épaules bine décidé à mentir comme à son habitude avec tactique et professionnalisme.

- On a un peu discuter de cours. Et puis cela c’est arrêter là. Quand à s’entendre bien disons qu’elle juste tombé au bon moment et au bon endroit comparés à toi…

Il se rendit compte que son mensonge avait quand même un fond de vérité car après tout si il était tombé sur Kathy la dernière fois peut-être qu’il aurait un peu plus clément. Quoique, il ne puisse s’empêcher de se dire que n’importe quand il l’aurait rencontré il se serait montré désagréable. Cette fois-ci il ne posa pas une question pour savoir si elle en avait finit avec lui reportant son attention complète sur l’ordinateur.

[HJ : Désolé c’est un peu court…]

Son expression afficha un air anxieux quelques secondes avant de redevenir impassible.

- On a un peu discuté de cours. Et puis cela c’est arrêter là. Quand à s’entendre bien disons qu’elle juste tombé au bon moment et au bon endroit comparés à toi…

Ma main me démangeait au plus au point. Comment pouvait-on apprécier quelqu’un comme lui, si je n’avais pas un but précis je lui aurais déjà mis une claque. De plus son coup de bluff était vraiment minable, je savais tout de suite quand quelqu’un me mentait, et là c’était le cas.

Il se tourna de nouveau vers son écran, me faisant bien comprendre que la conversation était terminée, enfin pour lui, pas pour moi.

*J’en ai marre d’avoir l’impression de parler dans le vide, j’ai envie de le secouer un bon coup pour qu’il retourne les pieds sur terre.*

Je fis encore une fois semblant de ne pas être offusquée et j'abordais le sujet qui semblait assez sensible pour lui.

-Vraiment ? Et bien tu vois ce n’est pas ce que j’ai cru comprendre quand j’ai parlé avec Eva. Je m’entends plutôt bien avec elle et elle m’a parlé un peu de toi. Elle à l’air de vraiment bien t’apprécier.

Comme d’habitude j’avais mentit sans la moindre gêne aussi facilement que de respirer. Au plus loin ou remontait mes souvenir, c’est-à dire vers 4-5 ans, je mentais régulièrement et pour tout et n’importe quoi. Il m’était vite apparu que très souvent on me croyait. Ce qui ne fait pas forcément de moi une mythomane, je ne m’invente pas des histoires abracadabrantesques, je détourne juste la vérité pour quelle me soit favorable, comme dans ce genre de situation.

Le gamin prétentieux leva les yeux au ciel puis m’observa quelques instants, j’affichais un large sourire, qu’il ne me rendit pas, évidemment.

*J’ai l’impression que toi et moi on va être les meilleurs amis du monde.*

Il est vrai que je n’aimais pas grand monde, pour ne pas dire personne, mais ce n’est pas pour autant que je les détestais, je me contentais juste de me servir des gens dont j’avais besoins, et les autres qui ne méritaient pas que je m’intéresse à eux, je les ignorais. Mais lui c’était différent. Une sorte de mépris l’un pour l’autre c’était installé dès que nous avions échangé les premiers mots et notre relation n’allait qu’en empirant.

Il regardait de nouveau son écran, mais à la différence dès fois précédentes, ou c’était pour travailler et pour m’ignorer, là il semblait chercher une réponse pour me clouer le bec, ce qui malheureusement pour lui allait s’avérer difficile, car je ne comptais pas me laisser faire, surtout pas par un mioche.

- Bien sur. Tu es très amies avec Eva ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Tu me prends pour qui ? Un gamin assez idiot pour gober n’importe quels mensonges ? Je ne te coirs un instant. Maintenant, j’aimerais travailler tranquillement.

*Hou, il est en colère, c’est-y pas mignon de vouloir défendre sa copine !*

Pour joindre le geste à sa parole il fixa l’ordinateur résolument, après m’avoir, encore une fois, détaillé méchamment.
J’éclatais de rire. C’était plus fort que moi et en plus la conversation allait exactement dans le sens ou je voulais aller. Des regards dans la salle s’arrêtèrent de nouveau sur nous deux.

-Mais dit donc mon lapin, c’est pas la peine de t’énerver comme ça ! J’ai l’impression de t’agresser. Mais je vois que j’ai touché un point sensible en parlant d’Eva. C’est vrai qu’elle est très jolie...

Je riais de nouveau, il s’était fait avoir comme un gosse, en même temps c’était ce qu’il était, encore un petit garçon.

-Et puis je croyais que tu avais juste parler de cours avec elle, comment peux tu savoir si je ne suis pas une bonne copine d’Eva ?

Il avait décidé de m’ignorer totalement. Si avant il avait eu l’extrême délicatesse de me répondre bien qu’il était clair que ça lui coûtait énormément, à présent il refusait de me parler.
Je voyais qu’il était vraiment en colère contre moi. Sans raison particulière d’ailleurs. Depuis le début il était froid et distant avec moi alors que j’avais essayé d’être sympathique, même si ce n’était que pour mon propre intérêt. Mais j’avais l’impression que le fait qu’il se comporte comme ça avec moi ne relevait entièrement que de ma faute.

*Mais il se fou de moi, ce n’est pas possible. Il faut qu’il apprenne que pour vivre en société il faut être un minimum courtois et beaucoup plus souple. Moi c’est tout le temps ce que je fais et en principe j’obtiens ce que je veux... en principe. Ah ! Ce gosse m’énerve !*

Le visage rageur il écrivit des notes à toute vitesse sur une feuille de papier avant de se lever d’un bond comme si on avait placé une punaise sur sa chaise. Toujours sans un mot il rangea ses affaires rapidement éteignit l’ordinateur prestement et sortit de la pièce en trombe.
Je restais sidéré sur ma chaise quelques secondes avant de me reprendre et de sourire. J’avais mis le doigt sur quelque chose en parlant d’Eva. Il s’était refermé comme une huître dès que j’avais abordé le sujet. Cette entrevue ne m’avais pas fait perdre totalement mon temps.
Je me levais calmement et remettais la chaise à sa place. Après avoir pris mon sac je me dirigeais vers la sortie quand j’entendis une voix agressive derrière moi.
-Ronwel laisse le tranquille, arrête de fouiner partout, tu as fait de mal à assez de gens comme ça.
Je souriais largement sans prendre la peine de me retourner pour savoir qui m’avait parlé et sans prendre la peine de répondre. Je sortis de la M.D.L et regardais rapidement autour de moi. Je ne voyais personne. Je m’apprêtais à m’en aller quand la cime d’un arbre bougea de façon étrange. Je continuais de fixer l’arbre et mon regard s’arrêta sur un sac posé non loin sur une souche. Je le reconnu aussitôt c’était celui de Briac. Sans hésiter je me dirigeais vers le petit bosquet. Une fois arrivée je ne voyais personne j’entendais juste le souffle régulier de quelqu’un qui semblait faire du sport ou des exercices de respiration.

-Briac ?

Je ne reçu aucune réponse.

-Briac je sais que tu es là. Je voulais m’excuser. Quelque chose dans mon attitude t’as choqué et j’en suis sincèrement désolé.

J’attendis quelques secondes et comme rien ne venait, j’ajoutais.

-S’il te plaît, j’aimerais te parler, pour m’excuser.

Briac se concentrait sur ses exercices quand il entendit des bruit de pas qui approchait de sa position. Il soupira et ferma les yeux un instant en se demandant bien ce qu’il avait fait pour être dérangé à tout bout de champs. Lui qui aimait par dessus tout la tranquillité et la sérénité, il avait était servis aujourd’hui. Il pesta silencieusement et repris son entraînement là où il l’avait laissé en espérant que la personne se détourne de son but premier. Il n’arrivait pas à comprendre les gens de Forks qui cherchait toujours à lui parler comme si il n’avait pas été assez clair lors des premières semaines de cours. Pourtant, il avait toujours dit avec plus ou moins de tact qu’il souhaitait être seul et qu’il n’avait pas besoin de quelqu’un pour lui tenir compagnie.

Il allait donner un coup de pied dans un arbre quand il entendit la voix de la personne qui le dérangeait. Sa réaction fut un sifflement rageur, elle ne pouvait pas le lâcher ? Elle n’vaait pas eut ce qu’elle voulait cette fouineuse ? Il accomplis son coup de pied avec rage et le chêne fit tombé quelque feuille sur lui comme pour le réprimander de passe sa colère sur lui. Il écouta la suite de la tirade de Kathy en serrant les poings, il ne pouvait vraiment pas la supporter et ceux depuis qu’il avait croisé son regard. Elle voulait s’excuser, bah bien sur et lui, il était censé gober ses excuse avec un grand sourire enfin c’est ce qu’elle devait avoir prévus. Manque de chance, il n’était pas près de vouloir jouer à son petit jeu.

Il reprit son enchaînement avec bruyance et rage, il n’arrivait pas à croire qu’il est put s’énerver autant contre une unique personne. D’habitude sa colère été dirigé vers un groupe ou il arrivait à la contrôler mais là il n’avait aucune chance de reprendre le contrôle sur ses émotions. Une envie de faire savoir où il était le pris tout d’un coup, pour une raison qui lui échappait, il avait envie de prouver à quelqu’un qu’il pouvait se défendre seul et faire très mal si on l’embêtait. Il continua ses exercices mais cette fois en faisant attention à ce qu’il l’entourait et surtout il veillait à faire assez de bruit pour intriguait sa camarade.

[Hj : Désolé pour le temps et la réponse minable…]