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 Rosalie - One Shoot

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2 participants
AuteurMessage
Rosalie Cullen
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Rosalie Cullen


Nombre de messages : 7
Points : 11109
Date d'inscription : 11/03/2009

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MessageSujet: Rosalie - One Shoot   Rosalie - One Shoot Icon_minitimeMar 21 Juil - 1:28

Voilà... Je passe par ici pour vous montrer quelques One Shoot que j'écris concernant Rosalie et j'aimerais avoir vos avis. C'est toujours bien utile ! ^^ Donc voilà, le premier One Shoot que je vous présente est un O.S que j'ai écris après avoir lu "Hésitation" lorsque Rose parle de son passé. Elle m'a beaucoup touchée dans ce passage et j'ai voulu faire quelque chose pour essayer de mettre des mots sur ce qu'elle a vécu. Voilà, à vos avis ! ^^

" Let me explain you who I am"



Assise à la table de la cafétéria, j’observais du coin de l’oeil mes frères et ma soeur s’agiter autour de moi. Ils agissaient comme si tout était parfaitement normal, comme si rien n’était différent, comme si nous étions humains… J’observai leurs sourires, écoutais leur discussion qui portait sur tout et sur rien, sur la pluie et le beau temps. Moi je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas faire semblant d’être heureuse alors que cette situation me rendait folle. Je m’appuyai un peu plus contre le dossier de la chaise. Je sentis vaguement le bras d’Emmet s’enrouler autour de mes épaules. Je repensai soudain à ma transformation. Celle-la même qui avait définitivement bouleverser ma vie. A jamais.

Au début, je n’avais pas compris ce qui était en train de se passer. Puis j’avais réalisé.
J’avais compris dés le moment où Carlisle était venu me voir dans la chambre alors même que j’étais incapable de bouger, incapable même de prononcer le moindre mot. Je frémis face à ce souvenir, que j’avais profondément enterré au fin fond de ma mémoire. Puis je me replongea corps et âme dans cette même nuit, qui avait irrévocablement changé mon existence.
Je marchais dans la rue cette nuit là, tentant tant bien que mal de lutter contre le vent qui semblait geler la moindre parcelle de mon corps. Je voulais rentrer. Le plus vite possible. Je devais songer à pleins de choses : ma tenue pour ma mariage, dressé la liste de toutes les personnes qui seraient présentes, régler les derniers préparatifs. Après tout, le mariage était seulement dans une semaine. Tout ce que je voulais, c’était que tout cela soit parfait, que tout se déroule exactement comme je l’avais prévu. Exactement comme je l‘avais imaginée. Je m’y voyais déjà : moi, dans une magnifique robe blanche, me faisant conduire au travers de l’église par mon père, toutes les personnes présentes m’observant comme si j’étais la plus belle femme du monde. Moi, avec Royce devant le prêtre, prête à lui dire oui pour la vie, « jusqu’à ce que la mort nous sépare ». Je n’imaginais alors pas à quel point cela allait devenir vrai. S’il y avait un soir où la mort m’avait frôlée c’était inévitablement celle là.

J’avançais toujours plus vite, face au vent. Je plongea la tête dans le col de ma veste lorsqu’une nouvelle bourrasque me pétrifia. Je n’aimais pas cet endroit. Pleins de petites ruelles qui donnaient l’impression de ne mener nulle part. En plus de ça, elles étaient plongées dans l’obscurité et je ne parvenais pas à distinguer la moindre chose à moins de deux mètres. Intérieurement, je soupirais. Je pourrais me perdre si aisément. Je ne savais même plus où je me trouvais en ce moment. Papa me disputerait encore une fois si je ne me dépêchai pas de rentrer. Je devrais être déjà être à la maison depuis plus d’une heure.

Je pressa davantage le pas lorsque je m’aperçus que j’étais seule dans cette rue. Et puis je l’entendis. Royce. Que faisait-il ici ? Ne devrait-il pas être déjà chez lui, comme tout le monde dans cette ville ? Puis sans grandes explications, je fus indignée de le savoir là, dehors, alors que nous devions préparer tellement de choses lui et moi. Le mariage et la cérémonie étaient une chose importante, non, essentielle à mes yeux et je ne voulais pas qu’il y ait la moindre petite faille. Tout devait être parfait.

Puis je perçus d’autres voix que la sienne. Il n’était manifestement pas seul ce soir. C’est enfin que je les vis approcher. Royce, accompagné de trois hommes que je ne connaissais pas. Mon fiancé ne m’avait présenté que quelques amis auxquelles je n’avais pas attaché une grande importance, je devais l’avouer. Mais à voir leurs visages, ce n’était pas eux. J’en étais certaine.
A présent j’étais fixée sur une seule et même chose. Royce. Rien qu’à le regarder, il était différent. Il portait des vêtements débraillés, un verre à la main. D’ordinaire, il prenait garde à sa tenue. Il commençait à avoir une sérieuse réputation dans la ville et jamais il ne s’était exposé de cette façon. Je le regardais avec stupéfaction avant de regarder son verre remplie. Depuis quand buvait-il ? Il ne le faisait jamais. En tout cas pas en ma présence.
J’essaya toutefois de cacher ma surprise en m’adressant à lui;

-Royce ? Que fais-tu ici ? Je te croyais déjà rentré à cette heure.

J’attendais une réponse de sa part. Mais contre toute attente, il se dirigea maladroitement vers moi. Il avait beaucoup trop bu. Il posa brusquement son bras par-dessus mon épaule, m’embrassa prestement avant de me présenter aux trois hommes qui l’accompagnaient. J’observais mon fiancé, ébahi et l’entendis vaguement me dire qu’ils m’attendaient. ILS ? Je me déplaça, mal à l’aise. Mais il ne me laissa pas m’éloigner longtemps. Tout en riant, il m’attrapa par la manche et retira violemment la veste que je portais. Je gémis lorsqu’il me ramena vers lui. J’étais à lui. C’était comme si désormais je ne comptais plus. Tout ce qu’il souhaitait, c’était faire ce qu’il voulait de moi …et de mon corps.

Les rires des hommes résonnaient inlassablement dans mes oreilles. J’aurai voulu partir, courir le plus rapidement possible parce qu’à présent, j’avais peur. Vraiment peur. Et je savais que ce n’était que le début de mes peines.
La tête me tournait. Je me mis à haleter. Je ne comprenais pas ce qu’il lui qui prenait. Il ne s’était jamais montré aussi agressif. Je tentai de m’écarter, tentant difficilement de le repousser. Sa main enserrait trop durement mon bras.

-Royce… Lâche moi, tu me fais mal… Mais enfin, qu’est-ce qui te prend ?!

Au lieu de me relâcher, il ne faisait que resserrer la pression qu’il exerçait sur mon bras. Je tremblais, ignorant si cela provenait de ma peur ou du froid qui perdurait. Quoi qu’il soit, sous les yeux de ses amis, il me poussa sans ménagement au sol et je me retrouvais allongée dans la neige sans même avoir eu le temps de comprendre ce qui était en train de se passer. J’observa mon fiancé s’accroupir près de moi et les trois hommes en faire autant. Royce ce pencha sur moi et déposa un baiser au creux de mon cou, faisant glisser sa main le long de ma cuisse. Tout était différent en lui. Son parfum, que j’appréciait tant d’ordinaire était dominé par l’odeur de l’alcool et ses mains qui parcouraient mon corps n’étaient irrévocablement pas celles que je connaissais. Elles étaient beaucoup trop brutales, agressives. Soudain, mon esprit sembla sortir de la torpeur dans laquelle j’étais plongée. Je tenta de me relever, repoussant faiblement Royce mais d’autres mains me tirèrent en arrière jusqu’à ce que ma tête vienne s’abattre sur le sol. Ma respiration s’accéléra. Je ne contrôlais plus rien. J’avais peur de ce qui allait advenir.

Je poussa un petit cri plaintif. Tout ce que j’étais parvenu à faire. Mon esprit semblait désormais entièrement bloqué, paralysé. Royce plaqua sa main sur ma bouche et m’ordonna le silence.

-Chut… Tout va bien se passer. Il faut juste que tu te détendes, d’accord ? Reste tranquille.

L’homme qui me tenait les deux bras fermement me souriait. Ce sourire me paralysa. Il était heureux, il se réjouissait de me voir dans cet position. Il se réjouissait de me voir prise au piège entre leurs mains.

Royce, une main toujours contre ma bouche, écarta mes cuisses sans me laisser d’autres opportunités que celle de lui obéir. Je sentis une larme rouler le long de mes joues. Je ne parvenais plus à réfléchir, transie de peur et de froid. Cette larme qui poursuit sa course jusqu’à mes lèvres était certainement la dernière chose qui témoignait que j’étais encore vivante. Puis vint la douleur. Je retins un cri lorsqu’il s’immisca plus profondément en moi, sachant que si je l’interrompais maintenant la douleur ne durerait que plus longtemps. Je n’entendais presque plus rien désormais. Je perçu vaguement Royce me souffler à l’oreille qu’il n’y a plus que nous au monde, seulement nous. Sa main écrasa violemment ma bouche, me rendant incapable de pousser le moindre cri face à la douleur que je ressentais.

A ce moment, j’aurai aimé sombrer dans l‘inconscience. Sombrer pour ne plus avoir l’impression que chaque parcelle de mon corps était en train de se briser. Si seulement. Ou bien qu’il me tue tout de suite. Je préférerais mourir que de subir cette souffrance intenable plus longtemps.
Mon regard était fixe. J’observai le ciel et les flocons qui en descendaient, espérant trouver un peu d’aide. La douleur était inhumaine, tout cela semblait durer une éternité. Je voulus crier mais la main qui m’emprisonnait ainsi que ma gorge rendaient la chose impossible. Des rires carillonnaient autour de moi. Mais je ne distinguai presque plus rien maintenant. J’attendais. J’attendais juste que l’horreur cesse, que la mort vienne me prendre. Ma tête était engourdie, l’abysse noué autour de moi se resserrait. Inlassablement. Je voulais m’endormir ici pour toujours. Je n’avais plus rien à perdre. Puis je pris soudainement conscience que la douleur s’était arrêtée. Je distingua vaguement les hommes se relever, libérant mon corps déchiré. Je ferma les yeux. Puis leurs rires parvinrent eux aussi jusqu’à mes oreilles. Ils s’éloignaient. Alors j’attendis que la mort ait raison de moi. Mais elle ne vint pas.

C’est enfin que l’inconscience s’empara de moi. Je me laissa glisser dans les abysses avant que je ne ressente une main se poser contre moi.
Je sentis deux mains qui se glissaient sous mon dos, me soulevant du sol. Je dû reperdre connaissance quelques secondes. Je repris conscience plus tard. On m’avait couverte d’une veste, des mains glacées me frottaient énergiquement les bras pour qu’un peu de chaleur revienne dans mon corps. Je me débattis immédiatement. Tout ce que je voulais, c’était le droit de mourir. Mourir pour enfin être libérée de cette vie, de cette douleur. J’entendais une voix, qui me suppliait toujours plus, m’interdisant de partir. Mais j’étais dans l’incapacité de répondre. Alors je fus soulevée du sol et me retrouva transportée je ne sais où. De toute façon, cela n’avait plus aucune importance à mes yeux. Je finirai par mourir. Et j’espérais que ça viendrait vite.

Lorsque je revins à moi, on était en train de me déposer sur un lit et je poussai un nouveau cri lorsque la douleur revint avec la clarté de mon esprit. Les mains froides se déposèrent sur ma joue et on me fit tourner la tête vers la droite. J’obéis. Trop faible pour résister. Puis quelque chose d’incroyablement pointue s’enfonça dans ma gorge. Cette fois, je trouva la force de crier, mais m’époumoner ne servit à rien. Malgré la souffrance, je leva un bras qui vint se crisper sur le bras de mon bourreau; enfonçant mes ongles dans sa peau. Mais mon bras fut dégagé et replacé vivement contre le matelas sur lequel j’étais allongée. Ma main agrippa le drap lorsque la chose s’enfonça dans mon poignet gauche. Je cria à n’en plus pouvoir respirer lorsqu’un feu atteint chaque parcelle de mon corps. Ce fut comme si on m’avait brûlée vive.

Allongée sur mon lit, cela faisait des jours que je sentais cette chaleur en moi. Mais là, tout était différent. Il faisait chaud. Beaucoup trop chaud. L’atmosphère était brûlante désormais. Un incendie s’était déclenché en moi.


La douleur était telle que tout ce que j’avais souhaité en cet instant, c’était en finir, en finir une bonne fois pour toute. La vie, ma misérable vie que j’avais tentée de mener à bien jusqu’ici ne valait pas cette douleur insoutenable. Je sentais le feu se propager dans chaque parcelle de mon corps, dans chaque parcelle de mes veines. Je le sentais me ronger de l’intérieur, en enflammant le moindre recoin, passant de mes jambes à mon estomac, de mon estomac à ma poitrine. J’entendais, je sentais mon cœur battre à tout rompre face à la chaleur qui l’irradiait.
J’essayais vainement de respirer alors que mon dos s’arquait comme pour tenter de chasser la douleur hors de mon corps en feu. Je tentais de crier. En vain une nouvelle fois. Je sentis une main se poser sur la mienne. Quelqu’un était là, près de moi. Il avait posé sa main contre la mienne, sa poigne enserrant mes doigts puis mon poignet. Il me promettait que tout irait bien, qu’il était désolé. Il voulait que je le pardonne. A ce moment là, j’aurai voulu hurler, j’aurai hurlé si mon corps l’avait permis. Je l’aurai alors supplier, qui que ce fut, de me tuer, d’arrêter la souffrance qui se propageait dans mon corps.

Me redressant quelque peu sur ma chaise, je soupirai intérieurement. Cette nuit là, mon agression, ma transformation avait irrévocablement bouleversée ma vie. Il m'était difficile de trouver beaucoup de qualités à cet état. Certes, j'étais immortelle mais j'avais perdu plus que ce que j'avais gagnée. J'avais gagnée la rapidité, l'agilité et bien sûr, le rêve le plus cher de l'homme : le don d'immortalité. Mais j'avais perdu tellement plus! Aujourd'hui, je ne supportais plus de vivre loin des autres, loin des humains et de leurs espérances. Certes, il y avait toute ma famille que j'aimais plus que tout au monde, mais aujourd'hui je me sentais seule, plus que jamais.

Incapable d’échapper à mes sombres pensées, je replongeai dans un autre souvenir, plus difficile encore que le premier. Je repensai aux meurtres que j’avais commis, par vengeance. Je voulais le tuer. Je l’avais tellement désiré que s'en était devenu de l'obsession. Tout ce que j'avais souhaité, c'était faire du mal, reproduire, non, empirer la souffrance que j'avais endurée dans le passé. Je voulais évacuer toute cette rage qui s'était accumulée en moi. Cette part de moi-même me dégoûtait. J’avais laissé pour la première fois mon instinct, ma colère l’emporter sur la raison, tuant des innocents au passage. Maintenant, j’avais l’éternité toute entière pour repenser à mes erreurs…Je n’aurai pas la chance de mourir un jour.

Je secoua négativement la tête pour chasser ses pensées de mon esprit. Inutile de me replonger dans ses réflexions que j'avais explorée des millions de fois déjà. J'étais comme ça, il faudra bien que je m'y fasse ! Je releva soudainement la tête et croisa le regard d’Edward. Je repoussai mes pensées, consciente qu'il pouvait les entendre. Je ne voulais pas qu'il ait accès à ces pensées. J’espérai qu’il n’était pas trop tard. Je me leva, me dégageant de l’emprise d’Emmet, à nouveau prête à jouer le rôle que je jouais tous les jours.

-On y va ?
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Seth Clearwater
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Rosalie - One Shoot Empty
MessageSujet: Re: Rosalie - One Shoot   Rosalie - One Shoot Icon_minitimeDim 30 Aoû - 21:39

J'ai pris le temps de lire ton One Shoot ! =D
Moi qui aime ce genre de lecture, tu ne m'as pas du tout déçu =D
Mon avis : une précision présente sans être lourde à la lecture, une lecture qui fourmille de détails quasi-indispensables et qui nous font entrer encore plus dans l'histoire avec Rosalie, c'est presque comme si on y était ! =D
Sincèrement j'ai adoré celui-ci et si tu en postes d'autres je serai très heureux de les lires et de te donner mon avis dessus. =)

Bon courage pour les prochains ! =D


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Rosalie - One Shoot
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